Saint Roch

Né dans une famille noble à Montpellier au début du XIVe siècle, Roch, orphelin à 20 ans, distribua la plus grande partie de sa fortune aux pauvres. Il prit un habit de mendiant et entreprit le pèlerinage  de Rome à un moment où la peste sévissait. Il en soigna les victimes et en guérit par un simple signe de croix avant d’être contaminé. Il fut guéri après s’être retiré dans une forêt où la légende veut qu’un chien venait lui apporter chaque jour du pain. Il put alors rentrer à Montpellier mais il était méconnaissable et son oncle le fit jeter en prison. Il y mourut vers 1337. On l’honora aussitôt comme un saint. Son corps fut transporté à Arles en 1372 et ses reliques furent répandues.

La croyance populaire attribua à ce saint, particulièrement invoqué en Wallonie, des vertus spéciales contre la rage et la peste. Comme l’atteste la « complainte de saint Roch » :

« Qwand Saint Roch voult, li peste deut rescouler ! So l’côp ! So l’côp ! li mâ deut revoler I richesse li pufkenne. Puis vos veyez les med’cin qu’s’ont savés, Riv’nî fer d’leu narenne. So l’doux malâde, on les veut vn’i cover ». Extrait de A. HOCK, Croyances et remèdes populaires au pays de Liège, Liège, Vaillant-Carmanne, s.d.

Cliché D. Nahoé